Combien de CO2 contribuiez-vous à émettre dans l’atmosphère ?

Publié le 11 décembre 2015, mise à jour le 6 janvier 2016
par Michel et Marie-Andrée Gazeau

Le journal "Le Monde" a créé, en partenariat avec l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), une calculatrice permettant d’obtenir en quelques questions une estimation de la quantité de CO2 que nous contribuons à rejeter dans l’atmosphère.

Pour connaître nos résultats avec les moyens que nous avons mis en œuvre :
- maison à énergie positive
- récupération de l’eau de pluie
- voiture électrique
- alimentation végétarienne en partie auto-produite (jardin, verger et poulailler)
Consulter notre article :"Comment nous réduisons nos émissions de CO2 ?"

Faites ce test pour vous-même :

Cette calculatrice permet d’obtenir une estimation des émissions de CO2 directement ou indirectement imputables à notre train de vie : Le Monde du 5/12/2015.

Si vous voulez faire un test plus complet pour évaluer vos émissions CO2, avec des conseils pour améliorer votre bilan : coachcarbone.org.

Un autre moyen pour mieux appréhender vos émissions CO2

Source : Magazine "Pèlerin" - 26/11/2015
Le réchauffement climatique est dû à une émission excessive de gaz à effet de serre. Pour contenir la hausse des températures à +2°C (objectif de la COP21), chaque Français doit "perdre" 2 200 kg équivalent CO2 d’ici 5 ans :
- poids actuel : 10 400 kg
- objectif pour 2020 : poids à ramener à 8 200 kg
- soit 2 200 kg à perdre d’ici 5 ans

Annexe : méthodologie du calculateur du "Monde"

Selon Gary Dagorn, Journaliste au Monde et Alexandre Pouchard, Journaliste aux Décodeurs :
Ce calculateur ne propose qu’une estimation des principaux postes d’émissions individuelles de gaz à effet de serre au cours d’une année. Il prend en compte les importations (produits fabriqués à l’étranger pour répondre à notre demande intérieure) et l’ensemble du cycle de vie (production, fabrication, transport, consommation…).

Le calculateur fonctionne d’une manière simple : toute donnée entrée par l’utilisateur (kilomètre, repas, kWh…) est convertie en émission de gaz à effet de serre (unité : l’équivalent CO2, qui permet de ramener l’ensemble des gaz à effet de serre à une seule unité) en multipliant ces données par des facteurs d’émissions (par exemple un kilomètre en voiture équivaut à x grammes de CO2).

Il prend en compte les émissions sur lesquelles le citoyen peut agir, via l’évolution de ses comportements ou de son mode de vie. Régime alimentaire, température de chauffage, moyen de transport ou taux d’équipement… Par conséquent, les actions résultant de l’activité professionnelle ne sont pas prises en compte dans ce calcul d’empreinte carbone. On prendra pour exemple les transports : l’action de se rendre à son travail reste sous la responsabilité individuelle (du choix du lieu de l’habitat au mode de transport… quand on a le choix) alors que prendre l’avion dans le cadre d’un déplacement professionnel (se rendre à une réunion ou rencontrer un client) dépend, à priori, du bon vouloir de l’employeur. Ce qui n’empêche pas de préférer la visioconférence pour réduire son impact carbone !

Certaines émissions sont considérées comme « partagées » : ainsi, les consommations d’énergie du logement (chauffage, eau chaude sanitaire) sont divisées par le nombre de personnes occupant le logement, tout comme l’imputation des émissions liées à la fabrication de certains équipements du foyer (lave-linge, téléviseur… ce qui n’est à priori pas le cas pour un téléphone portable, par exemple). Par ailleurs, le bilan étant annualisé, les émissions totales de gaz à effet de serre portant sur certains équipements (fabrication en particulier) ont été divisées par leurs durées de vie moyennes (estimatives) afin de ramener ses émissions à une année (ce qu’on appelle « l’amortissement »).

Enfin, l’ensemble des émissions portant sur des équipements collectifs (construction, fonctionnement et fin de vie des écoles, routes, hôpitaux, etc.) n’ont pas été comptabilisées (en ramenant ses émissions à un français) ; les services n’ont également pas été comptabilisés en raison d’un manque de données et de la grande variabilité des offres de service et des pratiques.


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