Expérimenter la présence de l’Esprit Saint

Publié le 20 octobre 2017, mise à jour le 9 novembre 2017
par Michel et Marie-Andrée Gazeau

Faire l’expérience de l’Esprit Saint c’est se mettre en sa présence dans toutes nos activités.

La question se pose de savoir comment mettre en pratique, dans nos vies, la doctrine sociale de l’Eglise   et, dans ce cadre, agir pour le respect de la création.

L’esprit du monde s’oppose en permanence à l’Esprit du Christ.

L’Esprit Saint, esprit de vérité, se heurte à la vanité, au mensonge, à l’hypocrisie du monde profane. Parce qu’il dit la vérité, le Christ est rejeté et mis à mort.

Les premiers chrétiens  , se sont d’abord enfermés dans la chambre haute du Cénacle,
Après la Pentecôte une force nouvelle, l’Esprit Saint, va les libérer de leurs peurs, et ils oseront s’attaquer directement au Sanhédrin, tribunal suprême des juifs, en l’accusant ouvertement s’avoir assassiné le Christ.

Les disciples vont faire de nombreuses guérisons miraculeuses   publiques. Pierre guéri un paralytique, il ressuscite une femme nommée Tabitha. Une multitude de gens accouraient des villes voisines et tous étaient guéris.
L’Église s’organise en assemblées locales réunies autour de ses presbytres (les anciens) et de son épiscope (l’évêque). Ils vont mettre tous leurs biens en communs. Ils vont découvrir combien la foi est agissante par la charité.

Ils vont subir de nombreuses persécutions  . Ils seront battus, roués de coups, jetés en prison. Jacques, frère de Jean, mourra par l’épée, le diacre Etienne sera lapidé.
Tous les Apôtres sauf Jean, mourront en martyre en témoignage de leur amour envers leur Maître et de leur foi en sa résurrection.
Une des explications de la puissance et la rapidité de l’expansion du christianisme est donnée par l’historien Tertullien (155-220 après J-C.), qui relate comment les non-chrétiens voyaient les chrétiens dans l’Église naissante : "Voyez comme ils s’aiment, voyez comme ils sont prêts à mourir les uns pour les autres ! "

Le Christ a prévenu ses disciples :
Je vous le dis, à vous mes amis : Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, et après cela ne peuvent rien faire de plus. (Luc 12,4)

Quand on vous traduira devant les gens des synagogues, les magistrats et les autorités, ne vous inquiétez pas de la façon dont vous vous défendrez ni de ce que vous direz.
Car l’Esprit Saint vous enseignera à cette heure-là ce qu’il faudra dire.
(Luc 12, 11-12)

Nous sommes entrés dans les temps dont parle Saint Paul, temps des nouveaux mythes et des nouvelles idoles :
Un temps viendra où les gens ne supporteront plus l’enseignement de la saine doctrine ; mais, au gré de leurs caprices, ils iront se chercher une foule de maîtres pour calmer leur démangeaison d’entendre du nouveau. Ils refuseront d’entendre la vérité pour se tourner vers des récits mythologiques. (2 Th 4, 3-4)

S’offrir en holocauste, c’est permettre à l’Esprit Saint d’agir dans le monde à travers le don.
Car la vie d’un être de chair est dans le sang, et moi, je vous le donne afin d’accomplir sur l’autel le rite d’expiation pour vos vies ; en effet, c’est le sang, comme principe de vie, qui fait expiation...
Car la vie de tout être de chair est dans son sang.
(Lévitique, 17, 11-14)

Offrir sa vie :
Vous aussi, comme pierres vivantes, entrez dans la construction de la demeure spirituelle, pour devenir le sacerdoce saint et présenter des sacrifices spirituels, agréables à Dieu, par Jésus Christ. (1Pi 2,5)

Mettre en pratique aujourd’hui

Un mouvement profond se dessine dans la société actuelle : la politique est autre chose qu’une simple affaire d’élection, elle se fait au quotidien, là où on se trouve.
C’est le principe chrétien de subsidiarité  , selon lequel la responsabilité d’une action publique, lorsqu’elle est nécessaire, revient à l’entité compétente la plus proche de ceux qui sont directement concernés par cette action.
La politique est l’ensemble des règles qui organisent le fonctionnement de la cité (en grec : polis, d’où vient le mot « politique »). Sa fin est de permettre à ses citoyens de mener une vie heureuse,
elle a pour but d’établir le bien de tous au moyen de la justice. (Aristote)

Le facteur principal qui détermine toute action est le sens du bien commun  .
Le premier objectif politique doit être celui de l’éducation et, en premier, celui du sens du bien commun  .

L’écologie
La Croix : "La crise écologique nous oblige à repenser nos sociétés"


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