Isaïe et la fin des temps

Isaïe et la fin des temps

Publié le 10 avril 2019
par Michel et Marie-Andrée Gazeau

Isaïe, le changement climatique et la fin des temps ?

Traduction : Bible liturgique (celle qui est utilisée à la Messe pour les lectures) Le jugement de Dieu sur la terre Isaïe 24, 1-16 (https://www.aelf.org/bible/Is/24)
«  Voici que le Seigneur saccage la terre, qu’il la ravage, qu’il en bouleverse la face, qu’il en disperse les habitants.
Il en sera du prêtre comme du peuple, du maître comme de l’esclave, de la maîtresse comme de la servante, du vendeur comme de l’acheteur, du prêteur comme de l’emprunteur, du créancier comme du débiteur.
Saccagée, elle est saccagée, la terre ; pillée, elle est pillée. Car le Seigneur a proféré cette parole.
La terre est en deuil, elle s’épuise, le monde dépérit, il s’épuise, et le ciel dépérit en même temps que la terre.
La terre est profanée par ses habitants : ils ont transgressé les lois, ils ont changé les décrets, ils ont rompu l’alliance éternelle.
C’est pourquoi la malédiction dévore la terre : ses habitants en subissent la peine ; c’est pourquoi les habitants de la terre diminuent : il n’en reste qu’un petit nombre.
Deuil pour le vin nouveau : la vigne a dépéri ! Tous ceux qui avaient le cœur en fête se lamentent.
Elle a cessé, l’allégresse des tambourins ; il a pris fin, le joyeux vacarme ; elle a cessé, l’allégresse des cithares !
Ils ne boiront plus de vin en chantant ; la boisson forte est amère aux buveurs.
La cité-du-néant est en ruine, chaque maison est fermée, nul ne peut y entrer.
Dans la rue, on réclame du vin ; toute joie a disparu ; l’allégresse est bannie du pays.
Il ne reste de la ville que désolation : sa porte est brisée, fracassée.
Au cœur du pays, au milieu des populations, il en sera comme à la cueillette des olives, comme au grappillage après la vendange.
Ceux qui restent élèvent la voix, ils crient de joie ; du côté de la mer, on célèbre la grandeur du Seigneur ; au pays de la lumière, on glorifie le Seigneur et, dans les îles de la mer, le nom du Seigneur, Dieu d’Israël.
Depuis les limites de la terre nous entendons des hymnes : « Honneur à Dieu le juste ! » Mais je dis : « Quelle épreuve pour moi ! Quelle épreuve pour moi ! Malheur à moi ! » Ils ont ravagé, les ravageurs ! Ravage : les ravageurs ont fait des ravages !
La frayeur, la fosse et le filet sont pour toi, habitant de la terre.
Celui qui fuit devant des cris de frayeur tombe dans la fosse ; celui qui remonte de la fosse est pris dans le filet ! Oui, les vannes d’en-haut s’ouvriront, les fondements de la terre trembleront.
La terre se brise, se brise en morceaux ! La terre éclate, elle vole en éclats ! La terre frémit, frémit tout entière !
La terre vacille, vacille comme un ivrogne, comme une cabane branlante ; son forfait pèse sur elle, elle tombe sans pouvoir se relever.
Ce jour-là, il arrivera que le Seigneur viendra sévir là-haut, contre l’armée d’en haut, et sur la terre contre les rois de la terre.
Ils seront entassés, enchaînés dans un cachot, prisonniers d’une prison. Après de nombreux jours, on sévira contre eux.
La lune rougira, le soleil se couvrira de honte. Car, sur le mont Sion et à Jérusalem, le Seigneur de l’univers régnera : devant les anciens resplendira sa gloire
. »
Merci à Michael-Gottlieb Spangenberg, MSc, PhD


calle
calle
calle