En utilisant des toilettes en compost sec, en parallèle de toilettes intérieures, nous évitons de gaspiller de l’eau potable.
Par contre, cultiver un jardin nécessite de l’eau d’arrosage en été. En Languedoc, certaines années, il est même nécessaire de le faire dès le printemps. Arroser son jardin avec l’eau potable du réseau est une aberration. Une grande majorité de la population de la planète n’en dispose pas. L’eau est précieuse et elle devient de plus en plus rare.
Dans notre maison des Cévennes (2002)
Toutes les gouttières de la maison sont connectées à un réservoir enterré en maçonnerie, de 22 m3. Avec cette installation, en climat méditerranéen, nous cultivons à l’année un jardin de 100m2 en autonomie d’eau.
L’eau récupérée est filtrée, elle pourrait être aussi utilisée pour le bain, la machine à laver et la chasse d’eau des toilettes.
Le dispositif comporte :
un regard collecteur de toutes les descentes en provenance des toits
un séparateur à bascule qui rejette les 100 premiers litres d’eau en début de pluie
un filtre à sable et charbon de bois
une grande citerne en maçonnerie de 22 000 litres
Dans notre maison des Hautes Pyrénées (2010)
L’eau de pluie couvre tous les besoins en eau de la maison : eau potable, douche, machine à laver et la chasse d’eau des toilettes intérieures. La maison n’est pas connecté au réseau.
Le dispositif comporte :
1- pour la maison, en recueillant l’eau de toiture du coté nord Collecter, filtrer et distribuer les eaux de pluie - maison des Pyrénées (2011) :
un filtre à gravier, un filtre à sable et charbon de bois
trois réservoirs en en plastique alimentaire de 1000 litres
un filtre à boue lavable 60 microns
un filtre à boue à cartouche 25 microns
un surpresseur
-un filtre à céramique et charbon actif Doulton sous l’évier pour l’eau potable
2- un dispositif de La phyto-épuration - les toilettes sèches
3- pour l’arrosage du jardin en carrés comportant 7 châssis de culture de 3m2 chacun Le potager et la culture en carrés - Maison des Hautes Pyrénées (2011) :
une citerne enterrée de 3 m3, recueillant aussi le trop-plein du bassin de finition de la phyto-épuration et l’eau de toiture du coté sud.