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Thomas More - Utopia

Publié le vendredi 10 mars 2017 par Michel et Marie-Andrée Gazeau
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Thomas More - Utopia
Publié le 10 mars 2017  (Mise à jour le 10 mars 2017)

(Note : nous n’avons conservé que les règles qui nous paraissent encore d’actualité)

Utopia - S. Thomas More (1478 - 1535)

La base de l’organisation utopique est la stricte égalité entre les êtres. Pour assurer cette égalité, il n’existe ni propriété, ni argent. C’est le point central sur lequel le débat s’engage avec Thomas More (lui-même personnage de l’œuvre) qui semble d’abord sceptique vis-à-vis de cette idée, qui encouragerait selon lui la fainéantise. C’est alors que le voyageur Raphaël décrit toute l’organisation d’Utopie : chacun se voit prêter une maison pour 10 ans. Tous sont agriculteurs pendant 2 ans (ou plus s’ils le souhaitent), et travaillent 6 heures par jour. Il n’y a aucun oisif (pas de « nobles » par exemple). Tous ont les mêmes vêtements. Ils prennent leur repas en commun. Le temps libre est consacré à des loisirs comme les échecs ou l’apprentissage des belles lettres. Il y a des cours gratuits pour adultes, la culture devant être accessible à tous. Les Utopiens ne sont pas superstitieux, il n’existe aucune forme de divination ou d’augure. Les jeux de hasard sont interdits, le luxe inexistant. La chasse est interdite, sauf pour les bouchers (qui sont des esclaves), par nécessité, il ne s’agit donc pas d’un amusement. L’or et l’argent (le matériau) n’ont aucune importance. Un système de péréquation entre les villes permet d’aider les plus pauvres. C’est seulement par un tel système qu’on peut se soucier réellement de l’intérêt général, quand la fortune de l’Etat est bien distribuée. Il n’y a pas de pauvres en Utopie.
Les Utopiens sont épicuriens, ils conçoivent le bonheur avant tout comme le plaisir de l’absence de troubles, mais ils ont une religion, ils croient en Dieu et à la vie après la mort.
Les lois sont en petit nombre, d’où l’absence d’avocats.
La vanité est partout rejetée. Notamment, il est honteux de chercher la gloire militaire.
seules les guerres défensives sont permises, ou les guerres en vue du « bien de l’humanité ». On y méprise les mercenaires qui se font payer. Les guerres sont menées avec les utopiens, mais aussi les femmes utopiennes qui sont volontaires.
la majorité des Utopiens croit en l’existence d’un Père incompréhensible, ainsi qu’en Jésus. « Dans les idées utopiennes, le Créateur […] expose sa machine du monde aux regards de l’homme, seul être capable de comprendre cette belle immensité. Dieu voit avec amour celui qui admire ce grand œuvre, et cherche à en découvrir les ressorts et les lois ; il regarde avec pitié celui qui demeure froid et stupide à ce merveilleux spectacle, comme une bête sans âme. »
La tolérance religieuse et la liberté de conscience existent, en revanche le matérialisme et l’athéisme sont honteux, censés mener à l’égoïsme.
[https://fr.wikipedia.org/wiki/Utopia]


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