Le jardin "perpétuel"

Publié le 31 décembre 2014, mise à jour le 27 août 2015
par Michel et Marie-Andrée Gazeau

Le jardin "perpétuel"

Au potager nous avons testé sur l’année 2014-2015 quelques légumes vivaces. Ce sont de plantes qui repoussent chaque année. Idéales pour nous qui ne sommes pas de bons jardiniers : pas de semence ni de plants à acheter chaque année, entretien très réduit, plantes très rustiques.

Nous avons passé commande chez "Plantes-et-Jardins" :
http://www.plantes-et-jardins.com/r...
Vous pouvez aussi les trouver en bio : http://www.fermedesaintemarthe.com/

Légumes feuilles

- Chervis (Sium sisarum) Famille : Ombellifères

Le chervis est un légume ancien dont les racines ont longtemps été consommées pour le parfum au goût de panais. Les racines doivent être cuites pour être mangées. Cette vivace très rustique possède des fleurs en ombelles, blanches et des feuilles rappelant celles du panais. Le chervis nécessite un sol bien ameubli et profond pour se développer dans des conditions optimales. La récolte intervient d’octobre à mars.

Multipliez votre chervis au printemps par semis ou à l’automne par division.

- Ache des Montagnes ou Céleri perpétuel ou Livèche

Son feuillage de grande taille et très aromatique dégage une odeur fraîche de céleri quand on frotte sa tige ou ses racines. Le feuillage est largement découpé, composé et rappelle le céleri. Il se consomme comme le céleri branche, cru ou cuit. La floraison en ombelles jaunes apparaît durant l’été.
Plantez votre Levisticum officinalis dans un sol riche et qui ne dessèche pas trop. Il a aussi besoin d’une exposition ensoleillée pour bien se développer.
On peut utiliser les tiges, les feuilles, les racines et les graines de la plante pour la cuisine ou encore pour ses vertues médicinales. A planter au potager ou en fond de massif.
Utilisez la Livèche pour parfumer vos plats de soupe, vos ragoûts, vos salades... Les graines aromatisent avec originalité vos préparations de biscuits.

- Épinard sauvage ou Chénopode

Très cultivé au moyen âge, il est aussi appelé Chénopode ‘Bon Henri ‘ . Son nom vient du grec "chên" : oie et "podion" : patte en raison de la forme des feuilles. La personnification est due à la présence de ces plantes au voisinage de l’homme.
Ils se consomment comme des épinards mais sont encore plus savoureux et fins en goût. Les tiges tendres peuvent être consommées bouillies ou sautées et assaisonnées au beurre ou à la crème. Les pousses peuvent se manger comme des asperges. Les feuilles peuvent aussi se consommer crues en salade.
Ces épinards de la montagne d’environ 15 à 20 cm de hauteur sont souvent regroupés en touffes drues. Les feuilles d’un vert franc ont une forme en fer de lance et sont légèrement ondulées. Les fleurs forment des épis au sommet des tiges.
La récolte peut se faire du printemps aux gelées, au fur et à mesure des besoins.

Le chénopode a aussi des vertus médicinales. Il est indiqué contre l’anémie car riche en fer. Les graines ont une action laxative légère et sans danger : utiliser 10 g de semence par tasse en infusion.
Cette plante est contre-indiquée à ceux qui souffrent des reins et des rhumatismes.

- Oseille épinard (Rumex patientia)

Cette plante vivace très robuste donne une profusion de feuilles de saveur douce, moins acide que celle de l’oseille ordinaire, rappelant le goût de l’épinard. On utilise ses feuilles en soupe ou légumes verts. Elles sont très riches en vitamine C.
La plante est très productive, les feuilles apparaissent à partir de février. La cueillette se fait tout au long de la belle saison au fur et à mesure des besoins. Plus on récolte plus on stimule la repousse vigoureuse.
Bien rustique la plante est capable de résister aux pires froids lors de son repos hivernal.
Sa culture est des plus faciles : plantation au printemps dans une terre riche et bien drainée avec des arrosages réguliers l’été et la suppression des inflorescences pour éviter la perte de vigueur.

- Chou Daubenton

Ce choux arbustif offre de nombreux jets tendres que l’on récolte au fur et à mesure des besoins. On coupe les extrémités de ces nouvelles têtes qui sont ensuite utilisées en cuisine de la même façon que du chou classique, crus en salade, en potée, en soupe... . C’est l’idéal lorsqu’on n’a pas besoin d’un choux entier on coupe uniquement ce qu’il faut.
La plantation se fait au printemps, laissez le s’installer tranquillement avant de couper des feuilles. Dès le printemps suivant vous pourrez récolter aux besoins.
Une plantation installée dans un terrain bien drainé peut durer plusieurs années (5 à 7 ans), en ne demandant qu’un arrosage si le temps est chaud et une taille de temps à autre. Il préfère les expositions ensoleillées.
Culture :
Pas de fleurs ni de graines : la multiplication de ce chou s’effectue par boutures uniquement. On le coupe et on le plante directement en terre. Difficile d’imaginer plus simple.
Nous avons eu une attaque de chenille. Nous avons enlevé les chenilles à la main (pour les donner aux poules), ensuite plus de problème.

Tubercules

- Topinambour ou Artichaut de Jérusalem (Hélianthus tuberosus) Famille : Asteracées

Le topinambour est un légume ancien qui mérite d’être réhabilité pour ses valeurs gustatives, nutritives et ornementales.
Le tubercule a une délicate saveur d’artichaut et est intéressant pour sa richesse en vitamines A, C, PP. Il se cuisine facilement, comme la pomme de terre, en purée, au four, sauté, frits... .
Le plant de topinambour est de la famille du tournesol. Il en a hérité des qualités décoratives et offre une jolie floraison jaune en été, les fleurs ressemblent à de grosses marguerites. La feuillage vert foncé est de bonne hauteur, atteignant facilement les 2m. La partie consommée est le tubercule allongé et biscornu à la chair jaune, de la taille d’une pomme de terre.
Une fois installés, on a parfois du mal à les déloger ! C’est une plante rustique, facile à cultiver, même dans les sols les plus pauvres. Ils préfèrent cependant les sols bien drainés et riche en humus, à exposition ensoleillé.
Culture :
A la plantation, jusqu’en avril, planter les tubercules à environ 10 cm de profondeur, espacés de 60 cm sur le rang et de 70 cm entre les rangs. Attention à bien les placer, vu leur hauteur ils peuvent facilement nuire aux plates bandes voisines, mieux vaut les placer à l’écart. A partir d’avril, les topinambours sont disponibles en godet.
Nous avons placé une barrière d’ardoises fichées verticalement dans le sol pour éviter la propagation dans les planches voisines.
La récolte :
Elle commence à partir d’octobre novembre. On n’arrache les tubercules qu’après l’arrêt de la végétation et qu’au fur et à mesure des besoins car ils se conservent mieux en terre même en hiver. Plus l’automne avance et meilleurs ils sont ! Si vous souhaitez en cultiver encore l’année suivante, laissez en quelques uns en terre.

- Poire de terre


Une bonne surprise : la poire de terre. Chaque pied donne de gros tubercules en forme de poire, à peau lisse  , facile à éplucher, à la chaire tendre. Coupée en lamelles et cuisinée en gratin dauphinois avec moité pomme de terre c’est délicieux.C’est une plante consommée en Amérique du sud, connue sous le nom de Yacon.
Les tubercules sont charnus, de forme allongée et ont une peau rouge tachée de brun. Ils ressemblent à ceux du dahlia. Leur chair, blanche, est agréablement sucrée avec un arrière goût de carotte. La texture rappelle celle de la poire, croquante et un peu juteuse. La poire de terre contient de l’inuline, un sucre non assimilable. Elle est donc peu calorique et utilisable par les diabétiques. Elle est d’ailleurs utilisée en poudre pour sucrer certaines boissons...
Traditionnellement, elle se consomme de la même façon que la pomme de terre mais elle est aussi agréable à consommer crue, en frites pour l’apéritif ou en dés dans les salades.
La plante ressemble au topinambour. Ce sont de grandes tiges d’environ 2 m, colorées de pourpre. Elles portent de larges feuilles triangulaires et offrent une jolie floraison en pâquerettes jaunes décoratives.
Culture :
Comme pour les topinambours, nous avions laissé des tubercules en terre pour l’année suivante. Malheureusement, malgré un fort paillage, ils ont gelés.
Les tubercules doivent être mis en terre au printemps, en laissant environ 1 m entre les plants. La végétation va ainsi s’épanouir pendant tout l’été et les tubercules vont se développer. La récolte se fait ensuite à l’automne en octobre novembre, avant les gelées. Conservez les tubercules dans du sable pour éviter qu’ils ne se dessèchent.
Une partie de la récolte peut être conservée pour les plantations futures. Le moindre fragment resté en terre redonne une nouvelle plante.
Placez-la au soleil dans un sol meuble et riche. C’est une plante peu exigeante qui se plaît en de nombreuses situations. Par contre elle est assez encombrante, il faut donc lui donner suffisamment d’espace
Bouture
Le yakon fait partie des rares légumes que l’on peut bouturer. Il s’agit d’une bouture à l’étouffée à réaliser à la fin de l’été. La technique est simple : prélever une partie et recréer les conditions qui vont lui faire émettre des racines et donner ainsi une nouvelle plante. Pour cela, il suffit de confiner la bouture dans un espace clos et humide.
Prélevez une tige de yakon, et habillez-la, c’est-à-dire : éliminez une partie des feuilles pour éviter l’évapo-transpiration. Les dernières feuilles sont coupées de moitié. Appliquez une hormone d’enracinement sur le bas de la tige en la trempant dans de l’eau de pluie puis dans les hormones du commerce. La tige doit être juste blanchie. Faites un trou dans un pot rempli de terreau, déposez la bouture et ramenez le terreau autour du pied. Arrosez avec de l’eau de pluie, ce sera le seul arrosage de toute la durée de l’étouffée. Enfin, placez un sac plastique transparent au-dessus de la plante pour créer les conditions à l’étouffée. Placez la bouture au chaud dans la maison pendant 1 mois ou 2, de nouvelles tiges vont se développer à chaque insertion foliaire. Le yakon formera une très belle plante d’ornement tout l’hiver dans la maison. Au printemps, quand les gelées ne seront plus à craindre, replantez-le en pleine terre.
Nous avons beaucoup apprécié ce nouveau l

- Oca du Pérou (Oxalis tuberosa, syn Oxalis crenata) Famille : Oxalidacées

Cette plante nous a déçu. Les tubercules sont petits et très acides. Notre alimentation est en général trop acide. Inutile d’en rajouter ! C’est pour cette raison que nous ne cultivons pas non plus l’oseille.
Originaire du Pérou et de Bolivie, l’Oca est une plante potagère vivace qui se cultive en annuelle sous notre climat tempéré, on le retrouve également sous le nom de ‘Trufette acide’.
Ses tubercules oblongs de 3 à 6cm de long de couleur jaune blanc et rose peuvent être consommés crus mais sont meilleurs cuits à l’eau ou frits. Leur goût se rapproche de celui de la pomme de terre avec une pointe d’acidité rappelant l’oseille. Pour leur faire perdre l’acidité il est possible de les blanchir avant cuisson. Les feuilles, consommables, se rapprochent d’ailleurs également de la saveur de l’oseille.
La plante a des tiges épaisses gorgées d’eau, d’une couleur rougeâtre, son port est plus ou moins rampant. Les feuilles en trois lobes, ressemblent à celles du trèfle et sont d’une couleur vert clair. Elle fait de petites fleurs jaunes en été.
En Irlande au XIXème siècle, lors de la famine suite à l’épidémie de mildiou qui atteint toutes les cultures de pomme de terre, l’Oca du Pérou fut envisagé pour la remplacer, mais devant le faible rendement, cela fut abandonné.
Culture :
Les Oca se plantent au printemps, à une profondeur de 5 à 10 cm. Espacez les de 50 cm et laissez 70 cm entre les rangs, la plante s’étale facilement sur œ m2. Par la suite il est nécessaire de recouvrir les tiges couchées au sol de terre. En effet, les tubercules se forment au niveau des noeuds de ces tiges. Les recouvrir améliore le rendement et la grosseur des tubercules.
Récolte :
Les tubercules se forment tard, vers septembre en fin de végétation, mais ne craignent pas les petites gelées. C’est donc à partir de la mi-novembre qu’ils peuvent être récoltés à la bêche. Il est possible d’en laisser en terre pour les récolter plus tard.
Une fois arrachés, pour qu’ils perdent un peu de leur acidité laissez les sécher quelques jours au soleil.
Vous pouvez ensuite conserver les tubercules en cave dans de la tourbe légèrement humide.

Condiments

- Oignon rocambol

L’oignon rocambole, est une plante très curieuse par ses bulbilles aériennes qui lui valent également le nom d’oignon grelot. Ses longues tiges vertes peuvent être consommées à la place de la ciboulette. Les bulbilles ou oignons grelots se développent au bout des tiges à la place des fleurs. De goût identique à l’échalote ils sont délicieux dans des plats cuisinés ou fricassés. N’hésitez pas non plus à les glisser parmi vos cornichons, dans un bon vinaigre aromatisé.
Très vivace par sa souche cet oignon perpétuel, peut rester de très nombreuses années à la même place. Vous aurez des feuilles à couper tout l’hiver.
Culture
Distance de plantation : 30cm. L’oignon apprécie les terres sableuses et fraîches, à exposition ensoleillée

- Ail des ours - "Allium ursinum" Famille : Liliacées

L’ail des ours aime les sols frais en exposition ombragée. Il est parfait pour coloniser ces espaces difficiles souvent dépourvus de fleurs. Il s’étend en superbes tapis de fleurs blanches de 20 à 30 cm de hauteur du mois d’avril au mois de juin, selon les conditions climatiques. La fleur ressemble à celle des alliums mais en ombelle simple.
Au moindre froissement de ses feuilles se dégage une forte odeur d’ail.
Toute la plante est comestible, les feuilles et le bulbe, et peut être utilisée pour les assaisonnements de salades et de grillades, en soupes ou en pesto.
Elle a une forte teneur en vitamine C et est utilisée comme plante médicinale pour lutter contre l’hypertension et le cholestérol, a l’instar de l’ail cultivé.
La récolte de l’ail des ours se fait l’année suivant la plantation, en prélevant au fur et à mesure des besoins. N’oubliez pas de laisser quelques pieds en terre pour pouvoir continuer de récolter. Lorsque les feuilles commencent à jaunir après la floraison, vous pouvez récolter les feuilles vertes et les congeler pour en utiliser l’été.
L’ail des ours est une plante bulbeuse à floraison printanière comme la Tulipe par exemple. La plante repart en dormance après la floraison sous sa forme de bulbe, et ce, jusqu’au printemps suivant. Les feuilles disparaissent en fin de floraison, et jusque début février. Pour ne pas perdre vos plants les premières années, il est préférable de marquer l’emplacement de plantation.
Culture
Dès le mois d’avril, arrosez votre ail une fois par jour pour éviter que les feuilles ne jaunissent.

- Cive vivace vierge St Jacques "Allium fistulosum" Famille : Liliacées

Très ancien légume,connu aussi sous le nom de ciboule de St Jacques, cette plante aromatique trouvera sa place dans votre potager pour que vous puissiez retrouver un goût un peu oublié. Les feuilles sont utilisées en assaisonnement de plats et de salades composées. Très vigoureuse, la cive poussera bien dans un sol léger et frais que vous pourrez améliorer avec du compost et ne monte pas en graine.

Autres plantes vivaces

- Artichaut ’Gros vert de Laon’ "Cynara scolymus" Famille : Asteracées

Cette grande plante vivace forme une touffe imposante de feuilles gris vert très découpées atteignant 1m de longueur. La partie comestible de la plante est sa fleur, l’artichaut, qu’il faut consommer avant éclosion. Plus les têtes sont jeunes et plus elles sont tendres. Dans ce cas elles peuvent être consommées crues à la vinaigrette. Un peu plus avancées en développement il est préférable de les consommer cuites. Trop ouvertes elles sont inconsommables.
L’artichaut ’Gros vert de Laon’ porte de grosses têtes globuleuses très charnues. L’artichaut préfère les terres profondes fraîches et bien drainées, en effet il est sensible à la pourriture et doit être protégé l’hiver. La fleur épanouie de l’artichaut est aussi très décorative, d’une couleur bleu violet électrique, et se sèche facilement. Elle est très utilisée pour la confection de bouquets secs.
Culture :
La plantation s’effectue au printemps pour une récolte en juillet août mais il est aussi possible de planter les artichauts en août septembre pour une récolte à partir de mai suivant. Ils sont placés en quinconce en laissant 1 m de distance entre chaque plant. Les pieds produisent quelques artichauts dès la première année. Durant l’hiver, protégez vos plants des grands froids en regroupant les feuilles, en les buttant (sans mette de terre dans le coeur) et en paillant le sol.
La deuxième année de culture, les plants se sont bien développés et produisent des rejets ou œilletons. N’en laissez pas plus de 4 par pied. Les œilletons prélevés pourront servir à démarrer une nouvelle génération. C’est l’année de la première vraie récolte, chaque touffe donne une douzaine de têtes. Ensuite nettoyer les plants, en coupants les tiges florales et en enlevant les feuilles abîmées, puis protégez les pour l’hiver.
La troisième année est souvent la dernière année de culture. Arrachez les plants après récolte, la nouvelle génération des rejets prélevés prendra le relais.

L’oignon de Trébons

Trébons est un village des Pyrénées à 20 de km de chez nous. Cet oignon n’est pas un légume perpétuel, bien qu’on puisse le consommer toute l’année. Il aime les terres d’alluvions. Nous avons amélioré notre terre par des apports d’alluvion (sable très fin terreux tiré des berges du Gave)
On peut conserver un pied pour garder la semence

Il se présente sous la forme de quenouilles de 10 à 15 cm de long.
Ses spécificités :
• Doux : il est très agréable et très savoureux lors de sa dégustation.
• Sucré : il donne aux plats une légère saveur sucrée, contrairement à de nombreux oignons dont l’acidité est caractéristique.
• Facile à digérer : le consommateur hésite bien souvent à manger de l’oignon car sa digestion est parfois difficile. L’Oignon de Trébons a la particularité, reconnue par les consommateurs, de se digérer très facilement.
• Facile à cuisiner : il se consomme aussi bien cru (dans une salade fraîcheur et même en croque au sel) que cuit (poulet ou lapin à l’oignon doux de Trébons, tarte à l’oignon, omelette de Trébons…)
• Peu lacrymogène

Conservation : un oignon des quatre saisons :
On peut le consommer durant toute l’année. Les différents stades de récolte lui confèrent tour à tour un aspect, une couleur et une saveur spécifique :
• L’Oignon doux primeur de mai à juillet,
• L’Oignon demi-sec puis sec d’août à septembre,
• Les « Cébars » (repousses sucrées d’oignon sec remis en terre) de novembre à avril.
Source :http://monpaisgourmand.fr/fiche_ide...

A venir

 : Chayote (Sechium edule)


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