La Cop 21 et la Miséricorde - L’année jubilaire de la Divine Miséricorde

Publié le 25 novembre 2015
par Michel et Marie-Andrée Gazeau

La Miséricorde, le levier pour un monde plus juste

Le Pape François annonce un « Jubilé de la Miséricorde » - du 8 décembre 2015 au 20 novembre 2016

L’ouverture du prochain Jubilé se fera à l’occasion du 50ème anniversaire de la clôture du Concile œcuménique Vatican II, en 1965, et pour cela il revêt une signification particulière qui pousse l’Église à continuer l’œuvre entamée par Vatican II.
Dans la Bible, les jubilés étaient un temps de libération des esclaves, et nous sommes tous et toutes un peu esclaves de quelque chose. Cette libération nous permet de pacifier nos rapports avec Dieu et avec les autres. En accueillant la miséricorde, qui est le cœur de la révélation chrétienne, nous pourrons avancer les uns et les autres ensemble.

Par le Jubilé de la Miséricorde, le Pape François met en lumière le Dieu miséricordieux qui invite tous à revenir chez Lui. La rencontre avec Lui inspire la vertu de la miséricorde.

La miséricorde, c’est maintenant !

La miséricorde est un thème que le Saint-Père affectionne tout à fait spécialement. En effet, déjà quand il était évêque, le Pape François avait choisi comme devise « Miserando atque eligendo ». Il s’agit d’une citation tirée des Homélies de saint Beda le vénérable qui, dans son commentaire de l’épisode évangélique au sujet de la vocation de Saint Mathieu, écrit : « Vidit ergo Jesus publicanum et quia miserandum atque eligendo vidit, ait illi Sequere me » (« Jésus vit un publicain et comme il le regarda avec un sentiment d’amour et le choisit, il lui dit : Suis-moi »). Cette homélie est un hommage à la miséricorde divine. Une traduction de la devise papale pourrait être : « Avec des yeux de miséricorde  ».

La Miséricorde, le levier pour un monde plus juste

Au moment de son premier Angélus, après son élection, le Saint-Père disait : « Ressentir de la miséricorde, ce mot change tout. C’est le mieux que nous pouvons ressentir : cela change le monde. Un peu de miséricorde fait en sorte que le monde soit moins froid et plus juste. Nous avons besoin de bien comprendre cette miséricorde de Dieu, ce Père miséricordieux qui est tellement patient ». (Angélus du 17 mars 2013)

Pendant l’Angélus du 11 janvier 2015, il a affirmé : « Il y a tellement besoin, aujourd’hui, de miséricorde et il est important que les fidèles laïcs la vivent et l’apportent dans les différents milieux de la société. En avant ! Nous sommes en train de vivre le temps de la miséricorde : c’est maintenant le temps de la miséricorde ».

De plus, dans son message pour le Carême 2015, le Saint-Père écrit : « Combien je désire que les lieux où l’Église se manifeste, ainsi que nos paroisses et, spécialement, nos communautés, deviennent des îles de miséricorde au milieu de la mer de l’indifférence  ! »
Source : Église catholique en France

COP 21, les évêques européens préparent un rapport

Saluant « l’accélérateur de consciences » qu’a été l’encyclique Laudato Si’, Mgr Grallet a reconnu que l’écologie a été « minoritaire dans les préoccupations » de l’Église catholique, prioritairement mobilisée sur « les questions sociales ». Mais elle aussi s’est « convertie ». Aujourd’hui toutes les crises (sociale, environnementale, financière…) étant liées, en cette Année de la Miséricorde, « l’Écologie, a-t-il expliqué, manifeste la miséricorde pour la Terre  ».

« L’Église peut aussi apprendre du monde et lire les signes des temps à la lumière de l’Évangile. […] L’Église a appris que l’écologie est un défi spirituel pour tous » a conclu le cardinal Marx.
Source : Église catholique en France

Les œuvres de miséricorde envers le prochain

"J’ai eu faim et vous ne m’avez pas donné à manger, j’ai eu soif et vous ne m’avez pas donné à boire, j’étais un étranger et vous ne m’avez pas accueilli, nu et vous ne m’avez pas vêtu, malade et prisonnier et vous ne m’avez pas visité... En vérité, je vous le dis, dans la mesure où vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, à moi non plus vous ne l’avez pas fait" (Mt 25, 42-45).

La Divine Miséricorde, dans laquelle tous peuvent puiser des forces du Sacré Cœur de Jésus.

Sœur Marie Faustine raconte qu’elle a vu dans le Purgatoire, Jésus et Marie à plusieurs reprises et qu’elle leur a parlé. Par la suite, la future sainte Faustine écrivit dans son journal que Jésus lui demanda de faire connaître au monde la profondeur de la miséricorde divine, et ce particulièrement à travers quatre dévotions qu’il recommanda de propager :
- Prier le chapelet de la Miséricorde : D’après sainte Faustine, Jésus lui dit :« Cette prière sert à calmer ma colère.
- Honorer l’image de Jésus Miséricordieux : Jésus promet à Faustine de défendre l’âme qui aura honoré cette image. « Mon regard sur cette image est le même que celui que j’avais sur la croix. »
- Célébrer le Dimanche de la Miséricorde : Jésus demanda : « Je désire que le premier dimanche après Pâques soit la Fête de la Miséricorde. (...) Qui s’approchera, ce jour là, de la source de vie, obtiendra la rémission de ses fautes et de leurs châtiments. »
- Vénérer l’heure de la miséricorde : Jésus demanda à Faustine que l’on vénère l’heure de sa mort sur la Croix, soit 15 heures.

Sœur Marie Faustine a été béatifiée le 18 avril 1993, puis canonisée le 30 avril 2000 par le pape Jean-Paul II à Rome, et devient alors sainte Faustine Kowalska. C’était en la Fête de la Miséricorde Divine, instaurée le même jour pour l’Église Universelle.
Source : Wikipedia


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