Tous les mots techniques

Publié le 2 janvier 2007, mise à jour le 18 octobre 2016


adventices   : désigne une plante qui pousse dans un endroit où on ne souhaite pas la voir se développer car elle risquerait d’entrer en concurrence avec les plantes cultivées

arbalétrier   : poutre inclinée qui reçoit les pannes dans une charpente traditionnelle.

avancée de toiture   : débordement qui peut être plus ou moins long pour protéger les mur extérieurs des pluie battantes ou pour créer un pare-soleil contre les surchauffes d’été.

bouveter    : creuser une rainure et une languette sur les deux chants d’une planche pour permettre de les emboîter entre elles et former des lames de parquet.

blochet   : hauteur du mur dans le grenier, entre le plancher et le dessous du bas du toit.

chant   : coté le moins large d’une planche.

charge d’exploitation   : charge rajoutée par l’équipement de la maison (meubles, rayonnages,..) . Dans une maison d’habitation la norme est de 150kg /m2.

chevron de rive   : pièce longitudinale en bordure de toiture, dans le sens de la pente, qui part du faîtage jusqu’à l’égout de toiture.

contreventement   : pièces placées en biais entre les membrures et les lisses hautes et basses, donnant au panneau sa résistance à la poussée latérale du vent.

dé de fondation   : fondation de maçonnerie (mortier + pierres) coulée en en dessous de chaque vérin   de fondation. Selon la nature du sol (argile, roche,..) la surface de base du dé et sa profondeur sera plus ou moins grande. Sur un sol peu porteur (argile, sable) il est nécessaire de relier les dés par des poutres en béton armé (semelles de fondation). Synonyme "plot de fondation".

débord d’égout   : bas de pente du toit qui reçoit généralement une gouttière.

descente de charge   : calcul qui permet de connaître précisément la charge que reçoit chaque pièce porteuse de l’ossature (membrure  , solives ou pannes).

entr’axe   : distance entre l’axe d’une pièce à la pièce suivante.

flambement   : déformation d’un poteau qui se cintre ou prend du ventre sous l’effet des charges verticales qu’il supporte.

flexion   : déformation d’une poutre qui se cintre sous l’effet d’une charge verticale.

forêt auto-fraiseur   : forêt fixé sur le mandrin d’une perceuse, qui comporte un forêt ordinaire sur lequel est fixé d’une façon réglable une petite fraise conique. Elle permet de creuser l’empreinte de la tête d’une vis et sert également de butée de profondeur pour ne pas pré percer la pièce qui est en dessous.

hourdis    : caisson creux en céramique, en béton, en liège ou en bois entre poutrelles porteuses d’un plancher en béton.

jeu fonctionnel   : espace d’environ 1 mm qui assure qu’une pièce appuie sur la pièce destinée à cet effet (par exemple tête de membrure  ) et non sur une autre pièce qui n’a pas la force de la supporter (dans le même exemple, corniche de lisse   haute verticale).

lierne   : pièce horizontale sur laquelle s’appuie un plancher ou des solives de plancher

linteau   : poutre horizontale supérieure d’une porte ou d’une fenêtre.

lisse   : pièce d’ossature horizontale. Peut être placée à plat ou sur chant  . Exemple : lisse   haute, pice du panneau qui relie les mebrures en partie haute du panneau. Dans la maison de 2011 c’est une planche de 30cm de haut, posée sur chant  .

lisse basse horizontale   : planche de 10cm de large posée horizontalement sous le pied des membrures, coté intérieur du panneau. Permet le remplissage de l’isolant après la pose du parement   intérieur, par le niveau supérieur, et le passage des gaines électriques et autres canalisations d’un niveau à l’autre.

lisse haute verticale   : planche de 30 cm de large fixée à plat en haut des poteaux, servant de linteau   pour les portes et fenêtres, et sur laquelle peuvent s’appuyer les solives (dans la dernière version de notre système de construction - 2011)

liteau    : pièce de bois (dans notre dispositif : section 27 x37.5mm) placée horizontalement sur les chevrons pour fixer les tuiles ou les ardoises.

membrure   : pièce verticale porteuse faisant office de poteau

moises   : pièces de même largeur que les membrures, de 330mm de long, coupées en biais, fixées en haut des membrures et de part et d’autre, dépassant de la hauteur des jonctions de solives (par souci d’économie on peut n’en mettre qu’une sur un seul coté).

mur de refend   : mur porteur intérieur parallèle aux murs de pignon.

pare close    : pièce extérieure qui assure le rôle de couvre joint.

panne    : grosse poutre horizontale qui va d’un mur porteur à l’autre et porte la charge du toit, les efforts liés au vent et au poids de la neige. Elle reçoit perpendiculairement les chevrons espacés de 0.50m, qui reçoivent eux-mêmes les liteaux de couverture.

panne   faîtière : plus haute panne  , qui se trouve au sommet d’un toit.

parement   : face d’une pièce en menuiserie, qui sert de référence pour positionner les autres pièces à assembler.

parement   intérieur : revêtement du mur intérieur, fixé sur les traverses horizontales et les raidisseurs de membrures. Peut être en triply, en placo, en lambris, en béton de chanvre…

portée   : distance entre les deux appuis des extrémités d’une poutre (panne ou solive  ). Plus la portée   est grande, plus la section des poutres doit être importante.

raidisseur   :pièce horizontale fixée symétriquement sous les solives, les poutres ou les chevrons, et dépassant de part et d’autre.

refendre   : scier une planche dans le sens de sa longueur.

sifflet oblique   : mode jonction de deux planches bout à bout, par des coupes biaises dans le sens de l’épaisseur (45°) et de la hauteur (22.5°)

solive   : poutre porteuse des planchers. Dans notre système de construction, elle est constituée de 2 planches verticales de 20cm de large espacées de 2,7cm. Elle vient se poser sur la lisse haute verticale  . Une solive   sur deux est vissée de part et d’autre d’une membrure.

talon   : pièce horizontale fixées sous les solives ou les poutres et dépassant de part et d’autre.

vérin   : tige filetée galvanisée de diamètre 16mm, équipée de rondelles très larges et doublées pour éviter qu’elles ne pénètrent profondément dans la lisse base horizontale sous l’effet de la charge. Les vérins sont scellés dans les dés de fondation (mortier + pierres).

vermiculite    : silicate hydraté de mica transformé par traitement thermique en produit expansé pour être utilisé comme isolant. Isolant résistant à de hautes températures



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