Le réchauffement climatique dans la science fiction

Publié le 21 février 2018, mise à jour le 20 février 2018
par Michel et Marie-Andrée Gazeau

Source :Babelio

Exodes
(Science fiction)
Jean-Marc Ligny- Édition L’ATALANTE - 2012
Résumé :
Le réchauffement climatique s’est emballé au point que la Terre devient une planète hostile à la vie. Partout la civilisation s’effondre, les hommes n’en ont plus pour longtemps, et ils le savent.

Citations
« Si tu crées un sanctuaire, un havre de paix qui permet à un certain nombre d’animaux de vivre et prospérer dans les meilleures conditions possibles, alors la nature te le rendra d’une façon ou d’une autre : tu vas contribuer à rétablir un écosystème qui, indirectement, profitera à ton jardin. Ton action bénéfique aura des conséquences bénéfiques, pour toi et l’environnement dont tu fais partie...

Ça fait longtemps qu’il n’y a plus ni printemps ni automne, des saisons qu’elle a connu dans sa jeunesse, même si elles étaient déjà réduites à une peau de chagrin. Maintenant c’est "la saison de la canicule" et "la saison des tempêtes". Ce qui n’empêche pas qu’il y ait des tempêtes au milieu de la canicule, ou des périodes de canicule entre deux tempêtes... »

Bleu comme une orange
(Science fiction)
Norman Spinrad - Édition J’AI LU (2004)
Résumé :
Il fallait oser. Dans Bleue comme une orange, le grand maître de la SF et pilier de la contre-culture exilé à Paris qu’est Norman Spinrad imagine une Terre au climat réchauffé, où crocodiles et perroquets pullulent sur les berges de la Seine– et où les États ont disparu au profit de groupements économiques de tout poil. Bien sûr, l’écart s’est encore creusé entre les gagnants et les perdants... Car si les eaux ont monté et les déserts progressé à toute allure, si New York est noyée et la majorité de la planète affamée, c’est pour le plus grand profit de quelques corporations qui s’enrichissent en refroidissant artificiellement l’atmosphère.
Fin du XXI° siècle. Un réchauffement accéléré de la planète a précipité la montée des eaux, éradiqué certains espaces de la carte, transformé les régions chaudes en déserts et la Sibérie en une nouvelle...Californie.
La Terre est-elle réellement sur le point d’atteindre la condition Vénus, c’est à dire de se transformer en un territoire inhabitable ?
C’est à Paris, devenue une cité tropicale colonisée par les perroquets, les alligators et les bougainvillées, que l’ONU décide d’y consacrer un congrès. Où l’on soupçonne bientôt la grande machine bleue, un puissant cartel, de provoquer délibérément des bouleversements climatiques pour vendre sa technologie...

Ciel brulant de minuit
(Science fiction)
Robert Silverberg - Édition : LE LIVRE DE POCHE (1999)
Résumé :
XXIVe siècle. Effet de serre. Plus de couche d’ozone. La Terre a basculé dans les bouleversements climatiques, et le ciel brûlant de minuit ne laisse jamais filtrer la moindre fraîcheur.
Tandis que Paul Carpenter remorque un iceberg monstrueux afin d’alimenter Los Angeles en eau potable, Nick Rhodes, biologiste, cherche à adapter l’humanité à une atmosphère pauvre en oxygène, pour le compte d’un conglomérat japonais. Isabelle cherche l’amour, et Jolanda le dépassement de l’art.
Ils sont tous pris au piège de ce monde dégradé, de leurs vies bancales et de leurs amours furtives, aussi déboussolés que la Terre brûlante qui les porte.
Et tous, ils cherchent la sortie.

Le troupeau aveugle
Le troupeau aveugle, tome1
(Science fiction)
John Brunner - Édition J’AI LU (2001)
Résumé :
La fin du monde, Austin Train l’a annoncée depuis longtemps. Le désastre écologique. En ce début du XXIè siècle, la Méditerranée est une mer morte. Certains jours, à New York, il pleut de l’acide. Les microbes résistent aux antibiotiques, et l’eau du robinet n’est potable qu’un jour sur deux. Et parce que Austin Train a dit la vérité, il est traqué comme une bête sauvage.

« Pauvre planète condamnée !
Il avait l’impression de voir toute l’histoire de l’humanité se dérouler devant lui : le monde du néolithique, les petites fermes et les hameaux, Babylone et l’Égypte, la Grèce et Rome, Byzance, l’Angleterre élisabéthaine et le Roi-Soleil. Tous ces efforts, cette laborieuse progression depuis les origines, et à quoi cela avait-il abouti ? À une civilisation si avancée qu’elle avait réussi à rendre invivable son propre environnement. Une espèce si intelligente qu’elle avait inventé une infinité de moyens ingénieux pour souiller son propre nid »
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La mère des tempêtes
(Science fiction)
John Barnes - Édition ROBERT LAFFONT (1999)
Résumé :
A la suite d’une catastrophe écologique survenue dans l’Arctique, la température du globe croît brusquement et d’immenses tempêtes se déclenchent qui ravagent le monde. Un techno-thriller sur un sujet d’actualité : le réchauffement de la planète et ses conséquences sur le climat.
Critique :
C’est une vision très humaniste de cette catastrophe en cascade qui est présentée ici , associée chez l’auteur à une réelle aptitude à réfléchir et à décrire la nature humaine sans concessions mais sans aigreur aussi , avec cette idée que les gens ont finalement du pouvoir sur eux-mêmes , qu’ils peuvent faire bouger les marques des habitudes et au final le statut psychologique des individus peut bouger dans un sens qui leur est profitable car il n’est pas figé .
Les catastrophes climatiques qui se suivent ,si elles ne sont pas irréalistes , frisent pourtant quelquefois un aspect comique du fait d’un effet cumulatif ( la loi de Murphy ... ) . C’est un peu en effet , comme si le ciel tombait plusieurs fois sur la tête de la maison blanche qui est dirigée dans ce roman , par une première dame présidente des Etats-Unis qui devra organiser des élections en pleine « Apocalypse « .
Le catastrophisme est ici sérieux dans son traitement , mais avec un rien d’humour , et avec un rien graveleux , c’est bon et confortable ..
Ce serait dommage de passer à côté de ce roman , drôle , réaliste , spectaculaire et de se priver de cette vision très critique , qui nous place avec tant de réalisme devant nos responsabilités individuelles avant tout , en matière d’écologie et de risques naturels .

La fin du rêve
(Science fiction)
Philip Wylie - Édition LE LIVRE DE POCHE (30/11/-1)
Résumé :
2023 : L’humanité est au bord de l’extinction. Le coupable n’est pas une guerre, ni un virus, mais simplement la conséquence de l’action humaine au cours du dernier demi-siècle.
Le récit se présente comme un essai fictif, l’auteur revenant sur les différents désastres qui ont conduit l’humanité à sa perte et surtout sur leurs causes : Surconsommation, pollution, destruction des écosystèmes...

Six degrés - Que va-t-il se passer ?
(Vulgarisation)
Mark Lynas - Édition DUNOD (2008)
Résumé :
Les scientifiques prédisent que la température moyenne augmentera de un à six degrés d’ici 2100. Que signifient ces chiffres, comment se traduiront-ils dans notre environnement et dans nos vies ?
Pour la première fois, Mark Lynas décrit, degré par degré, l’évolution de la vie sur une planète plus chaude. Il nous révèle pourquoi l’ouest des États-Unis, le sud de l’Europe et l’Australie deviendront inhabitables. Il nous donne une idée du chaos et de la destruction qui nous attendent si aucune action vigoureuse n’est entreprise le plus tôt possible pour réduire l’émission des gaz à effet de serre. Il nous décrit enfin quelles mesures doivent être envisagées pour éviter le pire.

New Earth Project
(Science fiction)
David Moitet- Édition DIDIER JEUNESSE (2017)
Résumé :
En 2125, la majorité de la population est pauvre et parquée dans des bidonvilles, tandis que l’élite profite d’une vie confortable sous le Dôme. Sur Terre, les meilleurs élèves se côtoient dans la même école.
Critique :
Dans un futur proche du nôtre, David Moitet dans son nouveau roman nous offre, une vision où la Terre est en souffrance. Il a choisi d’y concrétiser toutes les peurs actuelles pour le futur : pollution à l’extrême, surpopulation, problème de ressource alimentaire et robotisation abusive.
Ici, la population est divisée en deux parties : d’un côté, les privilégiés : les Immaculés protégés par des dômes, et de l’autre les Gris séparés des premiers et qui subissent de plein fouet les conséquences des dégâts sur Terre.


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