Pourquoi ces modifications du climat ?

Publié le 15 janvier 2008, mise à jour le 3 juillet 2015
par Michel et Marie-Andrée Gazeau

Economie de prédation

Le modèle de l’économie libérale a envahi le monde entier. Cette économie est basée sur le profit lié à la consommation. Plus nous consommons, plus cela génère des profits.

Mais plus nous consommons, plus nous épuisons les ressources de la terre, plus nous consommons de l’énergie, et plus nous générons de pollution pour les produire.

Ainsi, comme la charrue suit le pas du boeuf, ce modèle économique engendre t-il inéluctablement les modifications du climat et les dérèglements sociaux que nous connaissons.

Economie de prédation et modification du climat

Les modifications climatiques n’évoluent pas d’une manière continue, qui ferait dire que dans 50 ans la température de la terre aura augmenté de 3,5°C. En fait elles risquent d’évoluer par paliers.

Pour prendre une analogie dramatique, il faut imaginer comment s’est produit l’effondrement des tours du Word Trade Center (11/09/2001). L’énergie apportée par l’impact d’un avion et de son carburant va amener un affaiblissement brutal de la structure porteuse du bâtiment. Arrivée à un seuil critique, la structure s’effondre localement et produit un affaissement des dalles des étages supérieurs. L’énergie cinétique d’une telle masse descendant de la hauteur d’un étage engendre un surcroît d’énergie de destruction qui va brutalement s’ajouter aux premiers. La dégradation par seuils critiques se propage de plus en plus vite.

Dans l’écosystème planétaire, l’apport brutal d’énergie correspond à la brusque augmentation de l’effet de serre, par l’utilisation massive des énergies fossiles.
Cette analogie peut expliquer pourquoi les scientifiques s’étonnent que 17 millions de km2 de banquise aient fondus durant l’été 2007, alors que la moyenne était de 63 000 km2 auparavant( 270 fois plus !)

Si des mesures draconiennes de réduction des émissions à effet de serre ne sont pas mises en œuvre maintenant, la dégradation peut aller jusqu’à rendre la terre invivable pour l’humanité et une grande partie du monde animal et végétal


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