Isolation

Publié le 6 février 2008, mise à jour le 25 mai 2014
par Michel et Marie-Andrée Gazeau

L’épaisseur optimale d’une isolation thermique correspond au meilleur rapport qualité / prix.

Qualité de l’isolation et prix des dépenses de chauffage.

Elle varie selon chaque projet.

Elle dépend de plusieurs paramètres :

- le prix au m2 ou au m3 de l’isolant pour lequel on recherche l’épaisseur optimale
- le cout horaire de main d’œuvre
- une estimation du temps nécessaire à la pose des différentes épaisseurs d’isolant
- l’endroit du bâtiment ou se situe cette isolation (exemple : murs, plancher, plafonds)
- les paramètres climatiques de la localité (degrés-jours unifiés) qui permettent de calculer les déperditions moyennes annuelles,
- le cout de référence de l’énergie utilisée pour le chauffage
- le temps d’amortissement de l’isolation (par exemple 50 ans pour un un mur ossature bois)

Nous mettons à votre disposition un tableur.

En entrant ces données dans ce tableur vous pourrez calculer vous-même calculer l’épaisseur

Ce tableur permet de calculer le cout total de l’énergie de déperditions de chaleur sur cette période, selon les différentes épaisseurs de l’isolant.
En ajoutant à ce cout celui de l’isolation, le tableau de résultats montre qu’il existe une épaisseur pour laquelle ce cout est minimal pour le temps d’amortissement choisi.

Le calcul montre que l’épaisseur optimale augmente quand :

- le cout de l’énergie de référence s’élève (énergie de référence : fuel ?)
- la durée d’amortissement du mur augmente
- le cout de main d’œuvre diminue (le travail d’isolation est à la portée   de l’auto constructeur)

Une isolation optimale permet :

- de diminuer au long terme l’empreinte CO² du bâtiment
- de limiter l’inconfort d’été lié aux sur-chauffes, anticipant leur aggravation due au réchauffement climatique
- de réaliser un investissement rentable au niveau économique
- d’indexer cet investissement sur le cours de l’énergie
- de se constituer des "points-retraite" supplémentaires par diminution des charges futures, de la façon la plus rentable (à la différence de placements bancaires aléatoires sur le long terme).


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