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Nous essayons de produire la plus grande partie de nos aliments sur la plus faible surface possible :
1- Produire des aliments à haute valeur : manger moins mais manger mieux
2- Modifier ses habitudes alimentaires : la "sur-mastication"
3- Disposer de toutes les vitamines et nutriments nécessaires
La mastication
La qualité de la mastication est l’un des paramètres très important de la santé et de l’état nutritionnel.
La mastication s’accompagne :
d’un réflexe de salivation d’une augmentation du débit sanguin :
- de 25-28% dans les régions musculaires et sensorimotrices concernées
- de 9 à 17% dans l’insulae
- de 8 à 11% dans le cervelet et le striatum Cette augmentation du débit sanguin confirme l’importance de l’activation de certaines zones du cerveau à cette occasion.
Depuis longtemps nous avions entendu parler de l’importance de la mastication à propos de prisonniers dans les camps de concentration pendant le seconde guerre mondiale. Vous trouverez ici un témoignage : Mastication et camp de concentration
Le nombre de mastications serait de l’ordre de 150 par bouchées...
Il nous est très difficile de mettre en pratique cette nouvelle façon de manger, surtout quand la nourriture ne manque pas et que nous nous sentons en assez bonne santé pour ne pas avoir besoin de faire un tel effort supplémentaire. Nous ressentons la même résistance au changement que celle qui nous empêche de faire tant d’autres choses pour limiter notre contribution au réchauffement climatique.
Mais spirituellement, de cette façon nous pouvons nous sentir proches de ceux qui ne peuvent pas manger à leur faim, et ils sont encore aujourd’hui plus d’un milliard sur cette terre...
Cette façon de manger pourrait contribuer à diminuer peut-être de moitié nos besoins alimentaires.
Sources :
Régimes.net
Horace Fletcher
[https://en.wikipedia.org/wiki/Horace_Fletcher]
[http://www.aideregimes.com/regimes/regime-fletcher.php]
Mastication et camp de concentration
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